SPIRIT OF TRAIL La team Trail & Montagne du CA Balma

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Thomas Pelletier

Posté le 23/08/2016 à 10h30

Aneto - François et Thomas - 11 août 2016

Il aura fallu 5 ans pour que je prenne enfin la décision de faire ce satané Aneto qui me nargue lors de mes nombreuses sorties autour de l’Hospice de France tant au niveau randonnée qu’au niveau compétition de trail !

Dans la nuit du 11 au 12 aout, il est annoncé la nuit des étoiles filantes. Au programme : 2 etoiles filantes par minute !

Un bivouac à la belle étoile en montagne… ce sera une première pour moi, que dis-je ? pour nous !

En effet, nous avons décidé de vivre cette aventure à 2 avec François (Inesta).

Et c’est donc à 10h00 que nous prenons le départ avec François depuis l’Hospice de France direction les lacs de booms et le port de Venasque.

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J’ai 13kg sur le dos quand François tourne autour de 17kg !!! La première partie de l’ascension que l’on connait par cœur se fait sans difficulté.

Nous déjeunons dans la redescente vers la Bersurta (c’est le point d’arrivée du Bus qui vient de l’Hospital de Benasque pour les randonneurs espagnols et français qui veulent s’éviter le départ de l’Hospice de France).

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Les choses sérieuses vont commencer ! On se dirige vers le Refuge de la Rencluse, véritable point de départ de l’ascension par les randonneurs de l’Aneto. Il y a du monde et des tentes partout. Il est 15h et le soleil tape fort… très fort. Je suis en cannes, mais François commence à accuser le coup du poids de son sac et du manque de préparation imposé par sa blessure. Et ce qui nous attend est juste dégueulasse… vraiment !

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Du caillou, que du caillou, encore du caillou, toujours du caillou et rien que du caillou. L’objectif est de trouver le Portillon Supérieur pour passer du côté du glacier. Et le trajet ressemble à un chemin de croix. On escalade, on s’accroche avec les mains, on déambule à la recherche de cairns. Il fait chaud, les sacs sont lourds et le décor est loin d’être bucolique. Mais on s’accroche

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Le Portillon supérieur pointe son nez, ça y est, on va enfin pouvoir évoluer sur de la glace et se reposer les chevilles.

Et quelle surprise lorsqu’on arrive au Portillon Supérieur… le glacier a fondu, il se trouve à 1km… on doit encore se fader 1km de cailloux et le moral est pas au top. Tout le chemin se fait à l’ombre.

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On évolue donc sur 700m en 1h30 quand on décide de s’arrêter là pour bivouaquer !

Au programme, bières, musique, saucisson et un bon repas chaud !

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Une mer de nuages se dessine devant nous tandis que le soleil se couche. Le temps s’arrête et nous apprécions vraiment l’instant présent !

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Ca y est, la nuit est là. Nous sommes au lit, la tête dans les étoiles ! Nous assistons à un véritable feu d’artifice d’étoiles filantes ! C’est impressionnant. Et Morphée finit par nous emporter avec elle.

Réveillés pour le lever du soleil, nous plions boutique et nous remettons en marche en compagnie d’autres randonneurs pour rejoindre le glacier.

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Crampons en place, nous évoluons avec le sourire sur le glacier ! Enfin un sol plat. Ça monte mais ce n’est rien comparé au calvaire de la veille. Reposés, nous sommes plus en cannes pour avancer à bon rythme.

La dernière ascension se fait dans un grand soleil nous faisant oublier la fraicheur matinale d’un glacier à 3000 mètres.

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Ca y est, nous sommes aux pieds du colosse des Pyrénées. On se retape un peu de cailloux parce que c’est important de ne pas oublier que la vie, c’est aussi un ensemble de cailloux.

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Nous voilà rapidement devant le Pas de Mahommet. Très impressionnant, nous nous cramponnons aux rochers, nous leur faisons l’amour. Rien de dangereux mais que c’est impressionnant !

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Bref, ça y est, le sommet est à nous !

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Il ne reste plus qu’à descendre… le chemin est encore long.

Pris par la fatigue, on finit par se chauffer avec François, chacun partant dans sa direction… Hahahahahaha !
On ne se retrouvera qu’au bout de 5 heures à la Besurta. Bien contents de se retrouver. La descente a été aussi désagréable que la montée mais l’Aneto reste à l’esprit et le sourire est figé sur nos visages.

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Le chemin du retour se fait de manière mécanique, nous sommes fatigués. Les sacs sont de plus en plus lourds et commencent à nous scier les épaules. Retour à l’Hospice de France heureux à 19h. L’Aneto c’est fait ! Mais c’est bien dégueulasse en plein été !


La video :



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